« AQUARIUS »

avril 23, 2015

 

PlaneteMetaphoreLe séminaire sur les METAPHORES est terminé. Un petit groupe motivé et investi a repris contact avec son pays intérieur des métaphores et sa créativité 🙂 un moment de travail ludique mais toutefois puissant  … Chacun a pu expérimenter la force du travail métaphorique et symbolique dans le travail thérapeutique.

A cette occasion, je partage avec vous une métaphore créée sur le thème du DEUIL non fait de la SÉPARATION DES PARENTS pour un enfant.

Tout un chacun peut la lire, car une métaphore a toujours de multiples portées inconscientes. Sa lecture pourra donc toucher d'autres problématiques personnelles. Je ne les développerai pas ici car une métaphore est active  si l'on n'en dévoile  pas les clés de lecture …. Voilà tout le doux mystère de ces métaphores qui font du bien 🙂 

 

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" AQUARIUS "

Aquarius était une planète sortie des eaux il y a quelques centaines d’années.

Elle s’était toujours sentie très belle, admirée du soleil comme de la lune. D’ailleurs, chaque nuit, des centaines d’étoiles s’allumaient pour la regarder. Elle vivait heureuse et les habitants d’Aquarius y passaient des jours paisibles. Il y avait de beaux espaces, des forêts, des lacs. Il y faisait bon vivre et c’était vrai : c’était une belle planète.

Un jour, une météorite entra en collision avec Aquarius. Une secousse ÉNORME ! Tout vibra sur Aquarius, il fit nuit pendant quatre jours. Cette collision provoqua une fissure énorme dans laquelle toutes les eaux d’Aquarius s’engouffrèrent, créant ainsi une rivière tumultueuse qui coupa la planète en deux.

Aquarius avait bien sentie le choc colossal de la météorite, mais refusait obstinément d’aller mesurer les dégâts. Les habitants d’Aquarius appelaient pourtant au secours. Cette faille avait en effet coupé la population en deux et le fleuve qui s’était formé était impossible à franchir. Certains avaient tenté malgré tout… on ne les avait jamais revus.

Une partie de la population était en colère, une autre pleurait, une autre encore rêvait du temps jadis où l’on vivait tous ensemble sur une si jolie planète, tandis qu’une autre encore s’agitait en tout sens sans arriver à rien.

Les nuits n’étaient plus aussi étoilées, car Aquarius était devenue une planète compliquée.

Aquarius ne se rendait vraiment pas compte ! Il fallait réagir !

Aquarius faisait partie d’un système planétaire appelé Vénusia et en menaçait l’équilibre…

Le soleil et la lune alertèrent donc le conseil des sages de Vénusia, qui décida d’agir. Il envoya une délégation pour parler à Aquarius. Ils parlèrent, parlèrent, parlèrent…

Et petit à petit, Aquarius réalisa à quel point elle avait nié la réalité de cette collision avec la météorite, au point de faire comme si rien ne s’était passé.

Brutalement, tout devint clair pour elle, elle retrouva son pouvoir de planète et remercia le conseil des sages pour leur intervention.

Elle put alors organiser la population : une équipe s’attela à la construction d’un grand pont qui passerait d’une rive à l’autre pour rétablir la communication et permettre à chacun d’aller et venir librement sur la planète. Une autre équipe répara toutes les lignes de téléphone et chacun put de nouveau se parler d’un bout de la planète à l’autre.

Enfin, elle organisa toute une équipe pour assurer la construction de canaux d’irrigation des terres à partir de ce fleuve si inquiétant. De nouvelles cultures devinrent alors possibles.

La population retrouvait du sens à son existence, elle s’activait et reprenait goût à restaurer la vie de la planète. Bien sûr, ce ne serait plus l’Aquarius d’avant, mais tellement de nouvelles possibilités s’ouvraient que chaque habitant mettait tout son cœur à ce projet.

Aquarius surveillait, encourageait, organisait, avait toujours de nouvelles et de belles idées pour que les habitants se sentent heureux.

La lune et le soleil étaient de nouveau très fiers d’Aquarius.

 

D’ailleurs, si la nuit tu observes le ciel quand le temps est dégagé, tu pourras apercevoir, au milieu des étoiles, cette petite planète Aquarius qui continue son chemin et qui brille d’une lumière un peu différente…

 

 

 

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