La métaphore : « Il était une fois… Le cerisier Cooly »

avril 15, 2014

la métaphore

Partage d’une métaphore écrite par des stagiaires au cours d’un séminaire : 

« Il était une fois……LE CERISIER COOLY »

Le thème proposé était les étapes de croissance de l’enfant laissez vous porter par la métaphore … votre inconscient saura y puiser ce dont il a besoin.

« Avez-vous entendu parler du cerisier Cooly ? Je vais vous la conter. Il était une fois un cerisier qui s’appelait Cooly. Il était arrivé tout jeune arbrisseau dans un grand terrain où vivaient déjà d’autres arbres, des sapins, des érables, des chênes, des bouleaux, mais encore aucun cerisier. Le lieu était agréable, il trouva sa place et prit le temps nécessaire pour grandir. Il apprit à laisser pousser ses racines profondément dans le sol pour y puiser l’eau et la nourriture nécessaire à sa croissance. Il laissa ses branches pousser vers le ciel en captant les rayons du soleil. Il vivait en harmonie avec l’univers, heureux d’être un cerisier.

Quand il atteignit sa pleine maturité, il sentit que c’était le moment de sa transformation. Les arbres savent bien, au début du printemps, que quelque chose se passe… Il sentit une grande force monter en lui et s’aperçut que sur ses branches, de petits bourgeons apparaissaient. Il en fut transporté de joie : la vie était là, il sentait qu’il allait donner la vie et pouvoir nourrir le monde.

Il s’occupa de chaque bourgeon naissant en lui parlant et en lui donnant beaucoup d’amour. Bientôt de petites fleurs légèrement rosées commencèrent à éclore : le cerisier Cooly était magnifique. Une immense boule de fleurs dont les parfums embaumaient le terrain. Le fermier, propriétaire du terrain, en était très fier. Au fil des semaines et du soleil qui chauffait de plus en plus avec l’été, chaque fleur laissa la place à de petites boules vertes que le cerisier découvrait au fur et à mesure.

Vous vous en doutez, chaque petite boule verte vira au rose, puis au rouge. Le cerisier découvrait sur ses branches des centaines de cerises bien juteuses, bien rondes, absolument magnifiques.

Le cerisier vit alors arriver avec inquiétude le fermier avec des paniers et une échelle. Ah non alors, il n’allait pas lui voler ses cerises ! Il voulait les voir vivre sur ses branches, il savait que les oiseaux viendraient les picorer, que les noyaux pourraient alors tomber et faire de nouvelles pousses de cerisier. Où le fermier allait-il les emmener ? Que feraient-elles ? Autant d’inquiétudes et de questions qui le mettaient très en colère et le rendaient très triste.

Mais bien sûr le fermier ramassa les cerises et partit les vendre au marché.

Le cerisier Cooly devint très triste, ses feuilles jaunirent même un peu car il ne puisait plus suffisamment d’eau par ses racines. Les arbres voisins essayaient de lui parler, de le faire sourire de nouveau, de le consoler… mais rien n’y faisait.

Des enfants du village vinrent un mercredi après-midi jouer dans le terrain. Ils couraient, jouaient au ballon. A l’heure du goûter, ils s’installèrent sous le cerisier, les discussions allaient bon train et Cooly écoutait d’une oreille très distraite. Malgré lui, il entendit quelques mots « super bonnes » « charnues » « clafoutis » « confiture de cerises »… Il prêta une oreille plus attentive et comprit que les enfants parlaient de cerises que leur maman avait achetées au marché au fermier. Ils vantaient leur bon goût et Cooly fut ravi d’entendre leurs commentaires sur les cerises qui, il en était sûr, venaient de chez lui. Il y avait même un enfant qui racontait avoir planté plusieurs noyaux dans son jardin pour avoir les mêmes cerises chez lui. Ce fut magique, Cooly redressa ses branches fièrement et sentit une sensation paisible d’accomplissement circuler en lui. Il était heureux et fier de sa vie de cerisier. Il décida aussitôt que l’année suivante, il produirait autant et peut-être même plus de cerises.

Voilà l’histoire du cerisier Cooly. » 

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